Margot Van Bible

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PNJs pour Stormbringer  Storm Première Version - Image © Oriflam Storm Seconde Version - Image © Oriflam

Auteur : Kildor

 Premier magistrat de la cité

 

Margot © Emmanuel Gothié

Caractéristiques

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Compétences

     

Description

Margot est une femme qui porte bien sa cinquantaine. Elle est plutôt corpulente, mais son visage reste encore jeune malgré des cheveux roux maintenant grisonnants. Ses rides n’enlèvent rien à son charme et ses yeux d’un noir profond, montrent le fort caractère de sa personnalité et contrastent avec sa face joviale. Elle est souvent vêtue d’une longue toge noire, rehaussée de peau d’hermine, qui marque son appartenance au corps de la magistrature de Rignariom. Il lui arrive également de porter la tenue des amazones lorsqu’elle se retrouve dans l’intimité ou lorsqu’elle rend visite à la guilde.

Personnalité

Margot est la première femme a être devenue magistrat dans cette cité. Cette réussite sociale est due en grande partie à un caractère hors du commun. Outre son air jovial et sa bonne humeur de tous les instants, Margot n’en est pas moins une femme sévère à la répartie tranchante. Elle n’a pas l’habitude de passer par quatre chemins afin de faire part de ses opinions. Elle est franche et directe, elle a l’habitude de se battre. Beaucoup d’hommes tâchent de l’éviter, et peu aiment l’inviter dans les salons. Elle est autoritaire et féministe convaincue de surcroît. Ses discours en attestent bien souvent. Certains lui reprochent d’être ses opinions sur les hommes, d’autres n’hésitent pas à dire, pour la discréditer que son féminisme transparaît dans ses décisions et glissent, de-ci de-là, qu’elle avantage toujours le sexe faible au sein des tribunaux. Ceci est faux, et relève uniquement du commérage de bas étage. Margot sait pertinemment que sa fonction réclame une impartialité totale, c’est un grand principe qu’elle respecte, elle n’en démordra jamais.

Fonction

Après une vingtaine d’années passées à voyager de cités en cités, Margot décida de passer la fin de sa vie dans sa ville natale avec sa meilleure amie Juna Albarantes. Elles fondèrent toutes deux la Guilde des Amazones. Créer cette guilde était, à l’époque, une nouvelle aventure. Cette nouvelle institution devait alors protéger les femmes et leur donner une chance d’insertion dans la vie sociale de la cité. Elle fut ensuite remarquée par le Duc Wilheim de Rignariom, qui la nomma magistrat dans un souci de donner un nouveau souffle à l’institution judiciaire. Le nouveau rôle qui lui était attribué au sein de la cité n’était pas chose facile. Elle dut se battre avec la plupart de ses collègues, représentant le culte de Donblas. Tous les magistrats de la cité ont été formés au temple, ce qui n’était pas son cas. Apparemment, sa nomination n’était pas due qu’à une marque de confiance du Duc, elle découle de la volonté se saper l’assise du culte dans toutes les sphères influentes de la ville. Une femme titulaire d’un tel poste n’aurait, auparavant, jamais été envisageable, les choses évoluent donc, ce qui est loin de lui déplaire. Sa récente promotion au rang de premier magistrat lui permit ensuite, d’effectuer de légères réformes, et c’est ce qui aujourd’hui constitue la base de sa lutte contre ses collègues. Sa position actuelle lui donne un nouvel ascendant sur les autres magistrats : elle leur impose maintenant sa vision de la loi , sa jurisprudence et tâche d’éviter qu’ils donnent préférence à un plaignant ou un inculpé du fait qu’il est fidèle au culte de Donblas et riche donateur. Autant dire que le grand prêtre Vilfor voit cette ascension d’un mauvais œil, et il s’est d’ailleurs manifesté quelques fois de manière pernicieuse et subtile.

Propos tenus lors d’un conseil de la magistrature

" Messieurs. Le viol est un problème grave. Nous devons agir contre ce fléau. Nombre de procès se sont révélés infructueux pour dizaines de plaignantes. La condamnation du prévenu est chose rare... Je pense, Messieurs, que considérer les cris d’une femme lors de l’acte comme acceptation du rapport est une faute grave. Je vous préviens, si une telle décision de justice tombait à nouveau sur mon bureau, je n’aurai de cesse que de casser les reins de celui qui l’aura signée ! "